Ces Bulgares qui célèbrent le printemps avec des costumes venus de l’enfer

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Ces Bulgares qui célèbrent le printemps avec des costumes venus de l’enfer

Dans le paisible village de Pernik, vous pourrez voir défiler dans les rues des démons tout en cheveux accompagnés d'ours hors norme et d'hommes déguisés en femmes baraquées.

Si vous décidez de vous balader à Pernik, petite ville proche de la capitale de la Bulgarie, pendant le dernier weekend de janvier, prenez garde. Chaque année depuis 1966 a lieu le festival Surva, où certains bulgares fabriquent et portent des masques pour chasser les mauvais esprits, le tout en faisant un maximum de bruit. Une vieille tradition folklorique bulgare qui consiste à accueillir le printemps comme il se doit. Bien que cela se passe toujours quelque part entre Noël et Pâques, il existe des différences en fonction des régions en ce qui concerne quels costumes porter ou à quel moment défiler dans les rues pour cette « fête des masques ».

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À Surva, toutes ces pratiques différentes se réunissent, et on assiste à une opposition, voire un combat entre les villages participants. Pendant le défilé qui dure deux jours, des hommes, femmes et enfants se promènent, habillés en démons, prêtres, ours gigantesques et en créatures… difficiles à définir, mais qui auront le mérite de vous procurer sueurs froides et autres frissons. Beaucoup d’hommes se travestissent en femmes, et vice versa. Les costumes sont faits de laine, de plumes, de cuir, de vêtements militaires, de rubans, de cornes de chèvre et de parties d’animaux morts. Certains masques peuvent aller jusqu’à trois mètres de haut, et sont parfois si lourds qu’une personne doit les tenir à deux mains en se cachant derrière le déguisé. Rajoutez à tout ça des cloches de vache pour être sûr de bien réveiller le printemps, et vous avez le festival Surva.

Le photographe Christopher Pugmire était au festival et y a fait quelques photos.

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